Portraits

Emmanuel Da Silva est allé à l’école primaire de Villemandeur, dans le Loiret (45). A cette époque, il se disait : " Quand je serai grand, je serai dessinateur de BD ou musicien !".

Ensuite il est allé au collège à Montargis, toujours dans le Loiret. A ce moment, son intérêt se portait plutôt vers les lettres classiques, et il voulait être pilote de ligne. Plus tard au lycée de Montargis, encore dans le Loiret (45), il a fait une première S (maths physique), suivie d’une terminale C (maths physique, latin et grec en option) Son parcours scolaire se poursuit par un redoublement pour cause de maladie à Orléans et, côté expérience personnelle, il découvre le milieu de la musique (concerts, organisations...) et le milieu militant plutôt de gauche.

Emmanuel nous raconte la suite : " Par la suite, le milieu scolaire (et notamment la fac) ne me plaisant pas, je me suis orienté vers un Brevet d’état de voile, avec lequel j’ai travaillé pendant 10 ans en Loire-Atlantique et dans le Finistère ; puis, reprise d’étude en licence professionnelle, puis maîtrise staps, DEA staps mention sociologie, et enfin doctorat de sociologie.

En ce moment, je travaille avec des adultes en reprise d’études pour étudier la construction identitaire et notamment les processus de singularisation : comment au travers de cette expérience de vie, on fait pour s’émanciper d’assignations identitaires (notamment liées à l’âge et au sexe). Pour être plus clair, comment on dit qui on est, malgré et en fonction de ce que les autres disent que nous sommes, notamment quand nous sommes "au mauvais endroit au mauvais moment" (trop vieux pour cette formation ou ce métier, trop femme pour cette profession...).